Cela peut certes être utile dans le cadre d'une gestion de course à l'allure, et encore ... : quelles conséquences peut-on vraiment tirer de ces informations ?
Si un rythme correct (sensations) a été adopté, il n'est pas aisé d'accélérer franchement en cas de retard sur le timing ou de se forcer à ralentir en cas d'avance ... On risque surtout de cogiter pour rien ou se démotiver avec des ajustements en pratique minimes.
Comme je me baserai sur la fréquence cardiaque, l'intérêt est donc plutôt accessoire : faciliter le suivi des éventuels accompagnateurs (je n'en aurai pas a priori) et améliorer la justesse de futures prévisions en comparant après coup les temps projetés / réalisés.
Même s'il est possible d'utiliser les outils proposés par Softrun (choisir l'épreuve antérieure du 11/6/2011) pour une première approche, en sachant qu'un "positive split" important est proposé par défaut, rien ne vaut une estimation personnalisé aux petits oignons.
Je me suis plié au jeu sérieusement, d'autant plus que tout le travail était déjà presque fait et qu'il n'a suffit que de petites mises à jour :
La fréquence cardiaque moyenne prévue est ici de 141 bpm (74 % Fcm), ce qui laisse une bonne marge par rapport aux 145 bpm envisagés.
Les difficultés sont quasiment toutes concentrées dans la première moitié du parcours jusqu'à Moustiers : il ne faudrait pas se laisser emporter et vouloir à tout prix maintenir une moyenne élevée, quitte à le payer par la suite.
Au contraire, l'idée serait d'y aller très facile, en mode promenade, en garder sous la pédale pour pouvoir trottiner au maximum sur les portions plus propices de la seconde partie, voire éventuellement accélérer de manière notable à partir du ravitaillement n° 8 au Chalet de la Maline ("final push").
C'est là que si les choses vont bien, je devrais pouvoir faire la différence en espérant terminer en courant autour de 4 heures contre 6~7 heures pour la plupart, contraints à la marche.
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