27 mai 2012

Verdon - Semaine d'entrainement 21/25

Dates : 19-25/05/2012
Phase : IV - qualité finale
Semaine : 2/6

Séances











Intensité









Sensations : bonnes
Fréquence cardiaque test de Ruffier : 53 / 120 / 52 bpm
Poids : 67,9 kg
Masse graisseuse : 10,8 %

Explications : abréviations, plan (modifié), séances, points, test de Ruffier (suivre les liens)

C'est la reprise avec deux séances d'une heure chacune et des résultats mitigés :
  • trottiner sur le plat : tendon chaud au démarrage (5 min) suivi de douleurs (15 min) ;
  • sentier raide et technique, montée en marchant avec bâtons, puis descente en courant sans bâtons : gêne (5 min), principalement à la fin.

Cela confirme, si le moindre doute persistait, qu'il y a bien quelque chose et que l'aménagement du plan initial et le repos ont été la bonne solution.

Les nouvelles modalités d'entrainement apportent d'ailleurs un changement bienvenu, notamment les deux journées de repos complet, particulièrement appréciées. La forme générale semble revenir et j'essaie de varier au maximum les séances vélos pour éviter la lassitude : rythme, ergomètre/vtt, terrain plat/montagneux, tenter de passer les lacets en nose wheeling, ...

Début de la descente des "feuilles" entre Pré Royer et Bramafam

Je ne sais pas encore quel sera l'état tendon dans un mois à la date de l'Utra Trail du Verdon, il est encore un peu tôt pour se prononcer ou se livrer à des estimations mais quoiqu'il advienne il va être un facteur limitant, un goulet d'étranglement qu'il va falloir maximiser.

Je songe donc de plus en plus sérieusement à aborder l'épreuve dans une optique exclusivement  "marche" sur l'intégralité du parcours.

En effet, il s'agit de minimiser les tensions subies sur la cheville pour pouvoir continuer le plus longtemps possible et éventuellement terminer : même si apparence, le rétablissement s'avère total, je n'oublie pas que la dernière fois la gêne est apparue après 8 heures d'efforts ...

A mon niveau, de toute façon, la différence n'est pas flagrante. J'estimais être en mesure de "courir"  sur une distance d'environ 40 kilomètres, dans les descentes et sur le plat à une moyenne de 8 km/h : en marchant, je pense pouvoir tenir sans grande difficulté une vitesse proche de 6 km/h, soit seulement 2 heures perdues.

Il faut juste l'accepter psychologiquement, car c'est à la fois plus facile, le dénivelé négatif et le plat seront de véritables phases de repos où il sera possible de récupérer et souffler, et plus dur, car j'aime avant tout courir en descente et je me suis entrainé depuis cinq mois dans cette optique : vais-je résister à la tentation ?

Bien sûr, cela changerait pas mal de choses et je commence à y réfléchir : nouvelle stratégie de course en adoptant un rythme plus élevée que prévu en montée (autour de 80 % Fcm soit 150 bpm), réapprendre à utiliser les bâtons en descente, peut-être changer l'alimentation (plus de calories), prendre une lampe frontale plus légère, ...

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